Membre du groupe pop Cham qui connaît un certain succès, Mima décide de poursuivre seule une carrière d’actrice. Malheureusement, elle ne se voit proposer que des seconds rôles inintéressants. Sa vie tourne au cauchemar lorsqu’un fan dévoile son intimité sur Internet et que des incidents frappent son entourage. Pire, Mima semble ne plus faire la différence entre sa vie réelle et le rôle qu’elle joue pour la télévision.
Première réalisation du génie Satoshi Kon, décédé en août 2010, Perfect Blue décrit les coulisses du vedettariat et du fan-systemjaponais. Suspense et tension montent au fur et à mesure que l’héroïne plonge. Un film à la hauteur des plus grands thrillers.
vendredi 17 février, 20h / cinéma 1, niveau 1 présenté par Ilan Nguyên , lecteur à l’Université des Arts de Tokyo
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Programme exceptionnel de courts métrages d’animation japonais des années 1910 et 1920 ! Des productions les plus anciennes aux adaptions de contes issus du folklore local, seront projetés six courts métrages rarissimes issus des collections du National Film Center de Tokyo : Namakura Gatana, de Jun.ichi Kouchi, 1917 Urashima Taro, de Seitaro Kitayama, 1918 Kanimanji Engi, de Hidehiko Okuda, Tomu Uchida et Hakuzan Kimura, 1924 Ubasuteyama, de Sanae Yamamoto, 1925 Chappurin to Kugan, anonyme, 1921-1925 ? Manga : Kobutori, de Yasuji Murata, 1929
samedi 18 février, 14h / cinéma 1, niveau 1 présentés par Ilan Nguyên
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L’évolution du cinéma japonais d’animation présente un certain nombre de croisements et de convergences, sémantiques comme stylistiques ou techniques, avec comme lieu commun la bande dessinée. L’exposé d’Ilan Nguyên portera essentiellement sur l’histoire et l’esthétique du film d’animation au Japon, de ses origines à l’ère des grands studios. Il traitera aussi de leurs grandes lignes et du parcours d’un certain nombre de réalisateurs. Des films et extraits de films seront projetés pour mieux illustrer son propos.
samedi 18 février, 16h / cinéma 1, niveau 1 entrée libre
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Suite du programme exceptionnel de courts métrages d’animation japonais ! Dans les années 1930 et 1940 ont vu le jour des films de propagande avec personnages animaliers et des films de l’immédiat après-guerre, inscrits dans le contexte de la défaite et portés par l’aspiration à un renouveau. A découvrir absolument : Akagaki Genzô, la coupe de l'adieu, de Hakuzan Kimura, 1924 Norakuro caporal, de Yasuji Murata, 1934 1936 en livre d'image/s, de Takao Nakano et Yoshitsugu Tanaka, 1934 Où sont passés les gâteaux ?, de Noburô Ôfuji, 1937 La Nouvelle Montagne crépitante, de Kon Ichikawa, 1936 L'Araignée et la tulipe, de Kenzô Masaoka, 1943 Cerisiers, illusion de printemps, de Kenzô Masaoka, 1946 Le Stylo magique, de Masao Kumagawa, 1946
samedi 18 février, 18h / cinéma 1, niveau 1 présentés par Ilan Nguyên
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Profession Mangaka, de Benoît Peeters Le travail créatif de trois dessinateurs de mangas. Usamaru Furuya, issu de la production alternative et travaillant désormais dans les revues grand public, introduit le spectateur dans l’univers des séries d’action. Jirô Taniguchi, dont les travaux sont bien connus en France, présente son album Quartier lointain. Enfin, le spectateur entre dans l’univers du manga féminin avec Kiriko Nananan, une dessinatrice qui, travaillant sans assistant, crée une nouvelle forme de récit très épurée avec un graphisme évoquant la ligne claire. Rencontre avec Jirô Taniguchi A l’occasion de l’exposition consacrée aux œuvres de Jirô Taniguchi qui s’est tenue au Mans, le Centre Pompidou présente la captation de la rencontre exceptionnelle avec l'auteur qui a eu lieu le 4 novembre 2011 à l’Abbaye de l’Epau. L’occasion de mieux comprendre le travail, sobre et épuré, du plus européen des dessinateurs de manga.
dimanche 19 février, 15h / cinéma 1, niveau 1 présentés par Boris Tissot, commissaire de la manifestation
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Dans les années 1960, les mangas historiques de Sanpei Shirato, centrés sur les figures des ninjas, ces combattants de l’ombre, connurent un grand succès au Japon auprès des jeunes adultes. La description des populations négligées, des parias, des miséreux exclus des classes établies de la société, a été pour beaucoup dans ce succès. Nagisa Ôshima (L’Empire des sens) décide alors de relever un défi : celui de passer au banc-titre les pages de la bande dessinée de Shirato. Sans y animer quoi que ce soit, le réalisateur applique uniquement des mouvements de caméra, une bande son et une temporalité contraignante à ces images fixes. Le résultat, d’une singularité éblouissante, est un film ovni, tant dans le travail d’Ôshima qu'au sein de la production japonaise.
dimanche 19 février, 18h / cinéma 1, niveau 1 présenté par Ilan Nguyên
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Née en 1949, Moto Hagio fait partie de la première génération de dessinatrices à investir l’univers du manga féminin dans les années 1970. Elle fait partie d’un mouvement d’artistes mangakas : le Groupe de l’An 24. Ces pionnières ont ouvert la voie d’un langage spécifique, en termes graphiques comme narratifs, mais ont surtout innové avec la psychologie de leurs personnages. Moto Hagio est professeure invitée à l’Université Joshibi depuis 2011. Elle évoquera, lors de sa conférence, son travail et son parcours professionnel.
dimanche 19 février, 19h / petite salle, niveau -1 entrée libre dans la limite des places disponibles
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Visionnez la bande-annonce, et retrouvez l'ensemble de la programmation cinéma de Planète Manga ! sur www.centrepompidou.fr
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A l'Atelier du Studio 13/16, les jeunes sont déjà en territoire connu. Ils se retrouvent autour de pratiques, des plus iconoclastes aux plus idolâtres, en une approche dont l'idée consiste à orchestrer diverses collisions : ateliers, dessin en direct, performances musicales, studio party, parade cosplay, rencontres avec des auteurs et des dessinateurs...
Accès gratuit de 14h à 18h les mercredis, samedis, dimanches et tous les jours pendant les vacances scolaires de la zone C (sauf le mardi), pour les adolescents de 13 à 16 ans.
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Pour passer de l'écran à la page, un salon de lecture composé de 2500 mangas, installé à la Bibliothèque publique d'information, lieu plébiscité par les jeunes, permettra d'aborder toute la diversité de la bande dessinée asiatique.
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Centre Pompidou Place George Pompidou 75191 Paris Cedex 04 Métro Hôtel de ville, Rambuteau, Châtelet Salles Cinéma 1, Forum, niveau 1 (315 places) Cinéma 2, Forum, niveau -1 (144 places) Petite salle, Forum, niveau -1 (158 places) Tarifs 6 €, tarif réduit 4 €, moins de 18 ans 2 € gratuit avec le laissez-passer, dans la limite des places réservées aux adhérents (sinon tarif réduit). Conférences et séances de films d’étudiants en entrée libre, dans la limite des places disponibles.
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